Une étude met en lumière l’évolution du lien humain-animal et ses conséquences sur les obsèques animalières

De nos jours, les animaux de compagnie ont une place prépondérante dans nos vies et, pour beaucoup d’entre nous, ils sont de véritables membres de la famille. Selon une récente étude menée par Veternity et Kantar, le lien émotionnel entre l’Homme et l’animal s’est en effet profondément transformé ces dernières années, ce qui a également entraîné une évolution des pratiques funéraires. Crémation, cérémonies personnalisées, lieux de recueillement : les services funéraires pour animaux se sont adaptés pour répondre au besoin croissant des maîtres de dire adieu dignement à leur fidèle compagnon.

Illustration : "Une étude met en lumière l’évolution du lien humain-animal et ses conséquences sur les obsèques animalières"

Pour célébrer ses 30 ans, Veternity – leader français des obsèques animalières, avec ses marques Esthima (chiens, chats et NAC) et Horsia (chevaux, poneys et ânes) – a confié à Kantar la réalisation d’une étude exclusive sur le lien qui unit les humains à leurs animaux. Menée en ligne du 14 au 19 mai 2025 auprès de 1 010 Français, cette enquête a mis en lumière une évolution profonde de notre société : pour les 60 % des personnes interrogées qui partagent leur vie avec un animal, ce dernier n’est plus perçu comme un simple compagnon, mais comme un véritable membre de la famille.

L’attachement grandissant des Français à leurs animaux

La révolution de la "pet parentalité"

Chiens, chats, lapins, chevaux… Les animaux occupent une place importante dans le cœur des Français. Selon l’étude, 94 % d’entre eux les considèrent comme un proche et 68 % les considèrent comme un membre de la famille. Quelques-uns leur accordent même le statut d’enfant du foyer (17 %), une tendance encore plus prononcée chez les jeunes (33 %).

Les 25-34 ans s’impliquent en effet fortement dans leur relation avec leur petit compagnon, aussi bien sur le plan affectif que financier. Ils lui offrent régulièrement des jouets (67 %), ils sont prêts à lui offrir également des soins du type spa ou massage (42 %), ils partagent des publications de leur animal sur les réseaux sociaux (44 %) et adorent l’idée que celui-ci ait son propre compte Instagram ou TikTok (29 %).

Les bienfaits d'une présence animale au quotidien

Pour la quasi-totalité des répondants de l’étude, posséder un animal est un véritable bienfait pour la santé (93 %). Offrir une belle vie à leur compagnon est une priorité pour 58 % d’entre eux, mais ce lien apporte aussi énormément à leur propre bien-être. Ils reçoivent de l’affection (53 %), trouvent un équilibre mental et émotionnel (48 %), voient leur stress diminuer (27 %) et ressentent même un sentiment d’utilité (10 %). Chez les 50-65 ans, posséder un animal les aide aussi à rester en forme et actifs, tandis que les plus jeunes voient en leur compagnon un protecteur rassurant.

Le deuil animalier : une douleur souvent sous-estimée

Quand ces compagnons de vie, précieux soutiens du quotidien, viennent à disparaître, ils laissent bien souvent leurs maîtres dans une profonde détresse émotionnelle. Pour 76 % des personnes interrogées, cette épreuve douloureuse est vécue comme un véritable deuil. 78 % décrivent un sentiment de vide intense et 33 % avouent avoir traversé une période de dépression après le décès de leur animal.

En raison de ce profond attachement, de plus en plus de Français souhaitent offrir des adieux dignes à leur compagnon, à la hauteur de l’amour partagé. Une attente à laquelle les services funéraires répondent désormais avec des offres personnalisées.

Le besoin de dire adieu à son animal comme à un membre de la famille

Commémorer la mémoire de son animal après son décès est devenu une nécessité pour de nombreux Français (pour 75 % des 25-34 ans et 45 % des 65 ans et plus). Pour cette raison, une grande partie des possesseurs de chiens souhaitent offrir des funérailles à leur fidèle compagnon (41 %) et considèrent que celui-ci mérite autant de respect et de rituels qu’un deuil humain (90 %). Pourtant intéressés par les services des pompes funèbres animalières (30 %), près d’un tiers des maîtres endeuillés ne connaissent pas leur existence, tandis que seulement 9 % y ont déjà eu recours.

Il existe pourtant bien des moyens de rendre hommage à l’amour inconditionnel de son animal après sa disparition. Et dans ce domaine, la jeune génération se distingue encore avec davantage d’attentes spécifiques. Certains cherchent à garder des souvenirs physiques de leur animal (empreintes de pattes, touffe de poils…), d’autres préfèrent des hommages digitaux, à l’image du cimetière virtuel Animorial.fr qui rassemble plus de 8 000 témoignages. D’autres encore ont besoin de partager leur expérience sur les réseaux sociaux comme les 26 000 abonnés de la page Facebook Esthima ou cherchent un accompagnement au deuil. 48 % des jeunes adultes interrogés confient ainsi ressentir le besoin d’un accompagnement professionnel pour surmonter leur peine, contre 18 % chez les aînés.

Face au chagrin et au vide profond laissés par le départ de nos animaux, le besoin de les honorer comme de véritables membres de la famille est devenu essentiel. En réponse à cette attente, les services funéraires animaliers ont évolué pour proposer des obsèques personnalisées, des rituels adaptés et des moments de commémoration à la hauteur de cet attachement unique. Aujourd’hui, il semble que rien ne soit trop beau pour célébrer la mémoire de nos petits compagnons et leur offrir un dernier hommage digne de leur amour.

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